Pour Coil Ysum
- Spoiler:
- Cela faisait maintenant plusieurs mois que Luderik vivait une vie de rêve. Certes, elle n'était pas la vie rêvée de beaucoup de personnes, mais c'était son rêve. À vrai dire, là où certaines personnes y voyait une vie monotone, sans passion, Luderik vivait pleinement cette expérience. Devenu apprenti d'un des plus puissant manipulateur, il apprenait chaque jours de son maitre comment manipuler cet élément si mystérieux qu'était l'Éther. Ce n'était pas toujours facile. Son maitre était dur avec lui, mais juste. C'est ainsi que Luderik vivait sa vie parfaite, tel une routine qu'il appréciait chaque jour. Jusqu'au jour où...
Rentrant chez ton maitre après le travail, une étrange impression se fit ressentir avant de repartir aussi vite. Il était rare pour toi d'avoir ce genre de sentiment soudain. Tes expériences précédentes étaient toutes liées à une concentration d'éther pliant la réalité sous son bon vouloir, mais cette fois, c'était différent... Ressentant cette oppression gênante, tu décide de presser le pas jusqu'à la maison de ton maitre. C'était a l'accoutumé un endroit reposant, au abord d'une petite route de terre longeant une foret paisible. En apparence, le lieu n'avait guère changé quand tu y arriva. Mais, quand on manipule l'éther, on apprend à regarder au delà du voile brumeux qui recouvre la réalité. T’avançant vers cette modeste maison, tu percevais cette atmosphère pesante que recelait les environs. Le ciel semblait plus sombre, le son semblait s'estomper à des frontières invisibles.
Quand tu arrivas, le spectacle qui t'accueillis te fit un choc. La porte défoncée, tombée en morceau à l'entrée, tu ne pouvait résister à l'envie de pénétrer dans cette antre devenu symbole de l'horreur... Ce que tu y trouvas était à la mesure de l'entrée. Chaque recoin de cette maison avait été fouillée de fond en comble, laissant les ouvrages de ton maitre déchiré sur le sol, la nourriture piétinée, les vêtements éparpillés, et les meubles éventrés ou détruits. Devant toi se dressait l'ancien salon, mais tu ne pouvais pas le reconnaitre...
Marchant sur les restes des ouvrages, tu pouvais voir les restes des chaises en bois et de la table éparpillée le long du mur gauche, jonchant à moitié l’âtre qui était encore légèrement allumé. de l'autre coté, la bibliothèque avait été renverser dans un fracas monstrueux, laissait les livres ouvert sur le sol, certains avec des pages arrachées. le long de l'escalier, des débris de la rampe dont un liquide rougeâtre coulait encore, encombrait les marches montant au premier.
Cette maison était dévastée...