Pour Nulliira uniquement:
- Spoiler:
- Quelle étrange sensation... Celle de flotter dans l'abysse infini de l'inconnu. C'était pour toi une expérience nouvelle dans laquelle tout semblait t'échapper. Perdant le contrôle de tout. Soudainement, une odeur acre attaqua tes narines, t'extirpant de cette longue chute solitaire dans laquelle tu t'étais perdue. C'était une odeur qui ne t'était pas familière. Bien au contraire, tu avais l'impression qu'elle ne présumait rien de bon. Très vite, tes autres sens revinrent à la surface, te laissant doucement sentir cette douleur qui, au début lancinante, augmentait à mesure de ton éveil. Le sol sur lequel tu étais n'était pas confortable, fait de bois rude et froid. Mais il n'était pas l'élément qui attirait ton attention. En ouvrant les yeux sur le monde pitoyable qui t'entourait, tu pu ressentir pleinement la douleur qui t’assaillait le dos au même moment. Une douleur qui t'arracha un gémissement qui résonna doucement. Tes yeux quant à eux n'eurent pas la chance de pouvoir s'exprimer... Autour de toi, en dehors de la saletés omniprésentes, des barreau de bois semblait former une prison bien ferme. Il t'était difficile de voir au delà de ces quelques barreaux en dehors de quelques formes floue non identifiable...
Seuls indices dans ce nuage brumeux de sensation, un bruit se répétant inlassablement venait heurter tes oreilles. Bien qu'au début irritant pour tes facultés elfiques, ce bruit devint rapidement monotone avant d'être couvert par une voix indécelable qui t'était inconnue. Tu n'étais pas seule.
Tentant de te relever par réflexe, tu ressentis la pression des fers qui maintenaient tes mains jointes sur le devant de ton corps... Un réveil dont tu te serais bien passé...
Soudain, sans prévenir, plusieurs voix rauques et abimées te firent sursauté.
Inconnu n°1: "Hey! Notre petite prisonnière s'est réveillée."
Inconnu n°2: "Ho! On va enfin pouvoir s'amuser hé hé hé. Ça tombe à pique, j'avais une grosse envie à soulager..." Dit-il en s'approchant de la cage, large sourire aux lèvres."
Inconnu n°3: "Taisez-vous, incapables!" cria le troisième, "Torq, Avertis le capitaine. Et toi, remets tes chausses en place! Il nous la faut en parfait état..."
Découvrant une rangée de dents dont les trous ne lui étaient pas flatteur, le troisième individu s'approcha lentement de la cage, s'abaissa, et s'adressa directement à toi
Inconnu n°3: "tout doux ma belle, tout doux..."